LES INVISIBLES OU LA FABRIQUE DU SOL

- ce qui nous lie -

Présentée du 3 au 11 septembre 2021
Congrès Mondial de la Nature – UICN2020
Espace Génération nature, Parc Chanot – Marseille

Un projet conçu par Madeleine Chiche et Bernard Misrachi, artistes, en collaboration avec Thierry Gauquelin, professeur émérite au sein de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité marine et continentale (Aix-Marseille Université, CNRS, IRD) et une équipe de jeunes chercheurs.

 groupedunes/UICN2020 en partenariat avec l’IMBE et l’OHP

CE PROJET EST ISSU D’UNE RENCONTRE ENTRE DES ARTISTES, DES CHERCHEURS ET DES COLLEMBOLES.

Les invisibles, ce sont ces petits insectes minuscules, microscopiques, qui s’agitent dans nos sols à les rendre fertiles. Ils constituent 25% des espèces actuellement décrites. Maillons indispensables dans la chaine du vivant pour la qualité de notre alimentation, la pureté de l’air ou encore la qualité de l’eau… Nous avons avec eux et leur habitat, le sol, une communauté de destin.

C’est au sol et à ce peuple invisible et muet que nous souhaitons rendre hommage dans cette installation où le sol devient un espace à explorer, à habiter du regard, à « considérer ».

Cette installation se veut aussi une variation éco-poétique sur les dynamiques invisibles à l’œuvre dans nos environnements et sur notre capacité à voir. Sonder le microscopique fait apparaître ces frontières très ténues entre le réel –quoi de plus réel que la matière terre- et ce qui peut apparaitre comme « pure » abstraction… Univers que l’instrument révèle à la limite du définissable et de l’incertain.

Madeleine Chiche, Bernard Misrachi

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Extrait – Les invisibles

L’équipe DFME (Diversité et Fonctionnement des Molécules aux écosystèmes) de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie (IMBE), Unité Mixte de Recherche (UMR) Aix-Marseille Université, CNRS et IRD, s’intéresse depuis de nombreuses années à ce que l’on qualifie aujourd’hui de Sol vivant, et ce, principalement dans les écosystèmes forestiers. La multitude des organismes (notamment collemboles, acariens, iules, cloportes, etc) qui peuplent ce compartiment des écosystèmes est étudiée du point de vue de leur diversité mais aussi de leur rôle dans le fonctionnement des écosystèmes. Ce projet « les Invisibles ou la fabrication du sol » a mobilisé en son sein trois générations de chercheurs: deux très jeunes chercheuses, Charlotte Biryol en cours de thèse et Adriane Aupic-Samain, jeune docteur, un enseignant chercheur, Maître de Conférences, Mathieu Santonja, spécialiste des relations biodiversité-fonctionnement dans les sols forestiers et un Professeur émérite, Thierry Gauquelin qui depuis 40 ans s’intéresse aux sols forestiers.